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Valerius J. G. Windcroft
Âge : 31- Lettres de Noblesses : Roi - Métier : Empereur - Statut Civil : Fiancé
Fiable
Impitoyable
astucieux
Intransigeant
Charismatique
Détaché
résilient
Cynique
Méthodique
hautain
Gentleman
mauvais
Valerius, le deuxième fils du roi, grandit dans l'ombre de son frère aîné, Alexander. Dès son jeune âge, son père discerne en lui un talent pour l'intrigue et la tromperie. À 15 ans, Valerius est envoyé en Alpia pour suivre une formation académique, qui se révèle être un entraînement en cryptographie, langues étrangères, et tactiques d'espionnage. Excellant dans ce rôle secret, il contribue à maintenir la stabilité de l'Empire d'Albion grâce à son réseau d'informateurs. Personne à la cour ne sait rien de son véritable rôle, qui le transforme rapidement en éminence grise de son père, puis de son frère.
La tragédie frappe lorsque Alexander est assassiné, catapultant Valerius sur le devant de la scène, un poste pour lequel il n'était pas préparé. Portant en silence la culpabilité de son échec, alors qu'il aurait du contrecarrer les plans de leurs ennemis, il retourne à Albion pour assumer ses nouvelles responsabilités.
Peu de temps après, les tensions avec Amera, une colonie rebelle majoritairement elfique, s'intensifient. Les elfes d'Amera voient en la mort d'Alexander la fin de leur espoir de citoyenneté égale. Cependant sur son lit de mort, Alexander fit jurer à Valerius de poursuivre sa vision d'égalité pour les elfes. Ainsi, Valerius répudie sa femme bien-aimée, Leonie, pour maintenir l'alliance matrimoniale avec la princesse elfe, Faith. Cette union, bien qu'amère pour les deux parties, représente le dernier espoir de pacification et d'égalité entre les humains et les elfes d'Albion, et Valerius s'y plie avec froideur, coincé par le poids du devoir, tandis que dans l'ombre, le nouveau roi commence un traque impitoyable pour trouver ceux qui ont le sang de son frère sur les mains pour les faire tomber un à un...
Valerius est enfermé dans un conflit émotionnel déchirant, une bataille intérieure entre raison et passion, devoir et désir. Son mariage à venir avec Faith est un écho constant de tout ce qu'il a perdu, un rappel quotidien de son amour perdu pour Leonie et des circonstances qui l'ont forcé à abandonner cet amour. Bien qu'il reconnaisse rationnellement que Faith n'est qu'un pion dans ce jeu politique complexe, qu'elle aussi est victime des mêmes forces qui l'ont éloigné de Leonie, son cœur est rongé par un mépris irrationnel et une rancune silencieuse. Cette haine est en réalité un miroir déformé de sa propre auto-réprobation pour avoir cédé à des obligations politiques et sociales, pour avoir laissé sa propre vie sentimentale être dictée par les manœuvres du pouvoir.
La présence de Faith est comme un sel sur ses blessures, exacerbant sa propre douleur en lui rappelant constamment ce qu'il a sacrifié. Il sait que son mépris pour elle est injuste, que son désir de la voir souffrir ne fera qu'intensifier sa propre douleur. Mais il ne peut pas s'empêcher de vouloir projeter sur elle le tourment de son âme blessée. C'est un cercle vicieux, où son animosité envers Faith ne fait que souligner sa propre impuissance face à un destin qu'il n'a pas choisi mais qu'il doit néanmoins supporter. Il est conscient que ce n'est pas juste pour Faith, mais cette injustice est précisément ce qui le ronge : il ne peut pas réconcilier son devoir et son cœur, et donc il continue à vivre dans cette tension, permettant à sa propre amertume de se manifester comme un mépris à l'égard de la femme à qui il est maintenant lié, malgré lui.
Valerius et Léonie sont comme deux étoiles dans des galaxies différentes, liées par un amour autrefois partagé mais maintenant confiné par les murs du palais et les obligations de la royauté. Léonie est si près, et pourtant inaccessiblement lointaine, un doux parfum porté par le vent qu'il ne peut jamais toucher. Qu'il ne doit jamais toucher. Il vit avec la conscience aiguë de sa proximité, une douleur douce-amère qui alimente et érode son esprit chaque jour. Aucun décret royal, aucun édit ne peut lui donner la paix ou combler le vide laissé par leur séparation.
Plongé dans ses devoirs royaux, il s'enferme dans un labyrinthe de responsabilités et de formalités, espérant que la rigueur et l'exigence de son rôle étoufferont le cri silencieux de son cœur brisé. Chaque document qu'il paraphrase, chaque traité qu'il négocie, sert de maigre distraction, d'ultime rempart contre l'envahissement de ses émotions et le besoin de la voir. Et il porte ce fardeau non seulement pour protéger sa propre réputation, mais aussi celle de Léonie, dont les respectabilités pourraient être touchées par ses actions. Par moment, il craint que son rôle se fissure s'il venait à recroiser Léonie, même pour un instant fugace. Son contrôle sur ces émotions soigneusement emprisonnées pourrait alors céder, fissurant la façade impeccable qu'il a pris tant de soin à construire. Il redoute que ce masque se brise, exposant non seulement sa vulnérabilité, mais également risquant l'honneur et la respectabilité de Léonie et en même temps, celle de Faith.
La relation avec son défunt frère Alexander V est marquée par un mélange complexe de loyauté indéfectible, de respect éternel et d'une amertume qu'il ne s'autorise pas à reconnaître. Alexander était à la fois un frère et un roi, une figure quasi-idolâtrée qui a façonné ses idéaux de leadership. Même maintenant, alors que Valerius porte la couronne, il ressent un respect tenace pour l'homme qu'était Alexander, presque comme si remettre en question son frère reviendrait à commettre une trahison envers lui-même et ses propres valeurs.
Cependant, Valerius ne peut pas ignorer la lourdeur de l'héritage qu'Alexander lui a laissé, une chaîne d'obligations et de promesses qui pèsent sur chaque décision qu'il prend. Il y a cette épine douloureuse de ressentiment, qu'il réprime activement, envers Alexander pour l'avoir obligé à sacrifier son amour, ses rêves et une partie de son propre futur pour un idéal qui n'est pas le sien. Pour chaque dossier urgent qui inonde sa table de travail, pour chaque décision vitale qu'il doit prendre en tant que capitaine de ce navire en tempête qu'est Albion, Valerius ressent la différence poignante entre eux. Il ne jouit pas du luxe de peindre des avenirs idéalisés comme Alexander le faisait; il est le gardien d'un présent chaotique, arrachant des victoires précaires en tirant sur des cordes déjà sur le point de céder. C'est une responsabilité qu'il n'a pas choisie, mais qui lui ont été égoïstement imposée par un frère idéaliste agonisant sur un lit de mort, un frère qu'il ne peut pas s'empêcher de respecter malgré tout, même quand cet horrible sentiment de trahison l'étouffe, certaines nuits, et que tout semble devenir vertigineux, tandis qu'il se rend compte avec une horreur froide de la tache gargantuesque qui l'attend...
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Crédits (2023)
Yeux sombres, cœur cruelAn unwavering beacon bound by a crown of thorns, his heart a silenced tempest in a cage of duty.
