Tu es là, debout derrière l'autel de la majestueuse cathédrale Sainte Victoria, baignée dans la douce lumière des bougies après la messe du soir. Ton regard, d'un vert émeraude intense, suit chaque fidèle qui quitte la cathédrale, plongé dans la quiétude de l'obscurité naissante.

Tes cheveux d'un roux flamboyant encadrent délicatement ton visage, leur éclat presque incandescent contrastant avec la pénombre qui envahit l'édifice sacré. La légère brise de la soirée fait onduler légèrement tes mèches, créant une aura de mystère autour de toi.

Les voûtes majestueuses de l’édifice religieux s'élèvent vers le ciel, créant une atmosphère solennelle et révérencieuse. La lumière des cierges danse sur les murs de pierre, créant des jeux d'ombres et de lumières devant les tableaux narrant des histoires religieuses millénaires.
Alors que les fidèles quittent la cathédrale, tu restes là, seule au niveau de l'autel. Ton visage, éclairé par la lueur des bougies, dégage une sérénité profonde mêlée d'une touche de mélancolie.

Ton rôle en tant qu'évêque te confère une responsabilité immense, mais cette soirée, tu te permets un instant de répit, une pause bien méritée.
Les voix des fidèles s'estompent peu à peu, laissant place à un silence écrasant mais apaisant.

Les grandes portes de la cathédrale s'ouvrent et se referment doucement, créant un léger grincement qui résonne dans l'immensité du lieu saint. Le parfum d'encens flotte encore dans l'air, ajoutant une touche d'élévation spirituelle à l'atmosphère.
Les lueurs des bougies révèlent le caractère sacré de chaque détail de la cathédrale, des vitraux aux sculptures complexes. Les images saintes semblent te contempler avec bienveillance, témoins silencieux de tes cérémonies et ta vie religieuse.

Le son de tes pas résonne faiblement à mesure que tu t' éloignes de l'autel.
Tu relève le bas de ta robe afin de descendre les escaliers de pierres sans chuter en te prenant les pieds dans les pans de ton vétement.
Le silence persiste, seulement rompu par le crépitement des bougies et le souffle léger de la nuit qui s'insinue à travers les fenêtres. Le temps semble suspendu, te permettant de te replonger dans tes pensées, de méditer sur le rôle qui est le tien.

En observant l'assemblée qui s'éloigne peu à peu, tu ressens le poids de ton rôle, mais aussi la grâce qui émane de cette spiritualité partagée. La foi des fidèles, leurs espoirs et leurs peines, résonnent en toi.

La lumière des bougies vacille. Tu te tiens là, seule, arpentant les allées de bancs de prière vides où des cantiques trainaient çà et là.
Les vitraux colorés projetteraient des motifs célestes sur le sol, créant un tapis de lumières colorées que tu aimes tant admirer.

Alors que la cathédrale s'apaise, tu te permets de t’asseoir sur un banc de prière en soupirant. La solitude te gagne, tes oreilles bourdonnes encore depuis la messe et tu ne dirais pas non à un peu d’eau.

Au moment où tu te lèves pour quitter le chœur, les portes s’ouvrent et une silhouette féminine apparait… Une nouvelle âme à accueillir, à rencontrer.

Ce que les choses allaient vites lorsque le destin décidait de vous offrir une fleure. Voilà un peu plus d'une année maintenant qu'Hazel avait été intégrer dans un tout nouveau monde, celui de l'aristocratie, et sa vie s'en était retrouvée chambouler. Tellement de travaille en plus, servir sa mécène dans tout types de tâches, offrir aux autres Dames de la cours des robes d'une qualités extraordinaire, faire face aux intrigues, secrets et horreurs d'un Noble Jeu si difficile à comprendre pour une pauvre roturière qui a si longtemps été habituée à la pauvreté et la difficulté... Devoir en plus vivre avec une toute nouvelle richesse, une toute nouvelle vie... La couturière en perdait la tête. Accentué en plus par son cruel manque de sommeil forcé par sa peur de ne pas être assez douée, de ne pas offrir d'assez bons produits...

Alors quand l'esprit commençait à flancher, pour la douce femme aux cheveux aussi bleu que les abysses, il restait encore une option. La prière, la foi et surtout, le don vers ce qui était divin. Bien entendue qu'Hazel était une fervente croyante, allant à l'église à chaque fois que c'était possible. Mais cela faisait si longtemps que son esprit s'était focalisé sur son devoir, sur son travail... Que tout ce qui touchait à la religion avait été terriblement mise de côté. Est-ce que cet écart stupide, indigne d'une fidèle lui coûtera plus que de raison? Pour la jeune femme, l'espoir était plus tournée vers une envie de se racheter. Et s'il fallait le faire, autant que ce soit dans un endroit grand, majestueux, puissant où vivait des hautes autorités de la Foi. La Cathédrale Sainte Victoria.

Ce fût avec une tenue assez délicate mais tout de même un peu plus chic que ses tenues habituelles de couturières que vint alors Hazel. Une large robe aux couleurs de la lavande sans grands accessoires recouvrait son corps. Quelques froufrous dans les bas histoire d'apporter un peu d'ampleur, ses longs cheveux ne possédant aucune attache pour que sa belle tignasse bleu abysse puisse descendre jusqu'à mis-dos. Il y avait bien quelques petits soucis vis-à-vis de la mode, pour celle qui souhaitait en devenir la nouvelle dirigeante, mais le plaisir de sentir sa chevelure bouger avec ses mouvements de tête était un sacrifice qu'elle n'était pas prête à prendre hors des soirées mondaines où elle se devait de suivre Selen.

Malheureusement pour la génie des rubans, prise dans ses retards de fournir des robes extraordinaires à ses clientes, il lui fallut bien trop de temps pour se préparer, s'habiller et partir en direction de la Cathédrale. Quand enfin elle arriva aux portes du magnifique édifice religieux, c'était pour assister aux départ de bon nombre des fidèles. venue bien avant Hazel afin de profiter d'un moment commun à l'unisson pour la foi. Subir cette frustration était un profond coup dur pour la charmante roturière qui vint à se pincer doucement la lèvre supérieur avec ses dents, essayant de camoufler du mieux qu'elle pouvait cette pseudo grimace. Un soupir s'échappa bien vite de sa bouche, que restait-il à la couturière face à cet échec? Pouvait-elle accéder à la Cathédrale, probablement seule? Resterait-il une servante de la Foi pour la guider? Après tout, qu'avait donc à perdre notre protagoniste? Après avoir fait le déplacement depuis sa boutique, autant mettre un pied dedans, voir ce qu'elle pourrait offrir pour un simple instant à partager la foi, à soumettre ses doutes et surtout, sentir son cœur s'alléger de bien des problèmes.

Ouvrant les portes de toute ses forces, Hazel entra dans l'édifice religieux. Si magnifique, splendide... Pour une ace de la couture, voir une merveille de l'architecture lui faisait sembler être si petite face à l'immensité de la Foi, de la pierre et du temps. Ouvrant sa bouche, quitte à en gober les mouches, Hazel déposa sa main sur son cœur. Difficile de trouver des idées avec tout cela, mais bien plus facile de tomber sous le charme de tout ce qui l'entourait. Portant son regard sur les bougies vacillante, les voûtes majestueuses, les innombrables bancs qui devaient sûrement être encore terriblement peuplée seulement quelques minutes auparavant, le regard de la couturière vint à se poser sur le seul élément fait de chaire. Qui, de par ses vêtements riches, somptueux, ne pouvait-être qu'un membre de la Foi, une servante du Divin, une personne capable de lui offrir sa rédemption... Mais est-ce que c'est à elle, que la fille Thornton devait demander de l'aide? N'y avait-il personne d'autre qui l'intimiderait moins?

Cherchant encore à droite et à gauche, il fallait se résigner, c'était sa seule option. Prenant son courage à deux mains, prenant une profonde inspiration tout en soulevant légèrement sa robe pour ne pas marcher dessus, notre diva des rubans se rapprocha alors vers la seule autre âme vivante de ce lieux. Marchant sur le reflet des vitraux au sol, faisant attention à chacun de ses pas, la jeune femme mis un certain temps pour atteindre celle qui devait probablement lui sauver son âme en proie aux doutes et à la peur. Quand finalement Hazel arriva enfin face à la charmante femme aux cheveux rouges comme le feu, impressionnée par tout ce que représentait cette Haute Fonction du monde, la pauvre roturière se retrouva troublée, hésitante... Avant de faire une profonde révérence en espérant que c'était adéquate.

"Mes humbles salutations." Commença alors la couturière d'une voix légèrement tremblante. Au moins avait-elle réussie à se lancer sans trop faire de gaffe. Relevant son visage après ce qui lui semblait un temps suffisant pour montrer ses respects, la pauvresse afficha une mine dont une tristesse flagrante semblait déchirer les yeux. "Je vous pris de m'excuser, j'ai été en retard... Je n'ai pas pût être avec les autres..." Trop franche, ou trop naïve , difficile de savoir, la couturière espérait cependant que sa franchise lui permettrait d'obtenir quoi que ce soit. "Mais j'ai terriblement besoin d'alléger mon cœur... Pitié." Supplia alors d'une douce voix Hazel, cherchant à convaincre la seule personne présente qui serait bien capable de lui ouvrir un minimum les portes de la libération de son stress...

Tu observes la nouvelle venue traverser la majestueuse cathédrale, ses yeux errant d'une voûte à l'autre, captivée par l'architecture. Même toi, malgré le temps passé, tu es encore émerveillée par ce lieu de travail. Un sourire se dessine sur tes lèvres, teintées de rouge, en voyant l'inconnue reproduire les gestes que tu fais chaque matin.

Elle s'approche timidement de toi, et tes yeux scrutent chaque détail de son apparence physique. Une jeune femme d'une stature délicate, vêtue avec une élégance indéniable. Sa peau d'une pâleur délicate contraste avec ses longs cheveux d'un bleu extrêmement foncé. Elle semble intimidée.

Une fois à ta hauteur, elle effectue une profonde révérence, sa voix légèrement tremblante résonnant dans la cathédrale.

-"Mes humbles salutations."

Elle relève la tête, et tu discernes mieux son visage, marqué par une profonde tristesse. Tu restes impassible, surprise par tant de déférence à ton égard.

-"Je vous prie de m'excuser, j'ai été en retard... Je n'ai pas pu être avec les autres... Mais j'ai terriblement besoin d'alléger mon cœur... Pitié."

Délicatement, tu poses ta main sur son épaule, lui offrant ton plus doux sourire pour la réconforter. Bien que tu ne sois pas la plus douce des cœurs d'Albion, ton empathie te pousse à aider une fidèle en difficulté. Tu comprends que l'anxiété a déjà pris place en elle.

-"Mes humbles salutations, mademoiselle."

Tu murmures ces mots, ta voix empreinte d'une douceur presque maternelle.

-"Ne vous en faites pas, le travail peut être difficile et contraignant... Il n'y a rien à pardonner."

Retirant doucement ta main de son épaule, tu lui tends la main, l'invitant à la prendre.

-"Comme le dit saint Matthew 6:21 : 'En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.'"

Tu marques une pause avant de continuer d'une voix toujours douce.

-"Et si vous souhaitez l'alléger, voyez en moi une oreille attentive... Allons au confessionnal, je vous prie, mademoiselle."

La crainte de déranger, peut-être de ne pas tomber sur la bonne personne... Pour Hazel ce n'était jamais évident de s'avancer vers quelqu'un qui semblait bien plus distinguée qu'elle, bien au dessus de son monde. Ne restait-elle pas qu'une humble roturière amenée à comprendre où était sa place, malgré son envie de viser la lune, de toucher les étoiles de la mode? Selen avait fait de son nom quelque chose à murmurer dans les soirées, dans les bals et autres festivités d'aristocrates mais... Face à une servante de la religion, qui était donc notre couturière, si ce n'est qu'une pauvre pécheresse? Alors quand la pauvre jeunette reçue la douce main de l'évêque sur son épaule accompagné d'un sourire qui réconfortait bien plus que le soleil, la dame aux cheveux bleu comme l'océan se mit à fondre.

Quand cette inconnue vint à rendre les salutations d'Hazel de la voix la plus douce qu'elle n'ai jamais entendue, plus douce même que celle de sa propre mère, le sourire de notre protagoniste vint à s'amplifier, illuminant encore plus son visage. Ses doutes étaient toujours dans son âme, mais au moins, elle se sentait à l'aise pour pouvoir en parler. Ayant même eu le pardon de cette Sainte femme.

"Je vous remercie de votre compréhension, et votre miséricorde."

Répondit-elle alors, avant de sentir la main de son interlocutrice se retirer de son épaule. C'était bête, mais même si s'était court, recevoir le contact d'une personnalité de la religion lui offrait une protection agréable. Cela dit, alors qu'Hazel pensait ne plus avoir la chance de partager un nouveau lien de ce genre, voilà que cette inconnue vint à lui tendre sa main, comme une invitation à s'en saisir, le tout couplée avec une annonce d'un verset. Bien que ne comprenant pas sa signification initial, il n'en fallut pas plus pour que la roturière se saisisse de cette douce chaire de ses deux mains, continuant d'arborer le plus grand des sourires.

A côté de cela, vint la demande d'aller au confessionnal afin de soulager son cœur. Ainsi, était-ce donc la la signification de cette phrase sortie un instant plut tôt? Hochant la tête avec vigueur, la douce voix de la jeunette repris bien vite.

"Avec plaisir, je serais honorée de pouvoir alléger mon coeur avec votre soutiens. Je suis prête à vous suivre."

Toujours pleine d'innocence et d'envie dans sa voix, Hazel n'avait qu'une hâte, c'était de pouvoir reprendre l'esprit léger la quantité incroyable de travail qui l'attendait. Mais avant toute chose, il y avait cette épreuve à passer. Celle de se confesser. Aucun doute que tout se passera bien aux côtés d'une enfant du Divin, n'est ce pas?

"Je me prénomme Hazel Thornton d'ailleurs. C'est un plaisir de faire votre connaissance."

Puis, comme pour amplifier son plaisir, la jeune femme vint à faire une nouvelle révérence, baissant sa tête le plus bas possible, effleurant l'entrmélement de main de ses cheveux avant de se relever toujours souriante.

La jeune femme salua avec une révérence pleine de grâce, montrant un respect sincère envers ta personne. La chaleur et la ferveur d’ Hazel semblaient réchauffer l'atmosphère.

La jeune femme, emplie d'innocence et de volonté, exprimait sa volonté de libérer son cœur de ses fardeaux.
Tu répondis avec une douceur empreinte de respect. Il fallait du courage pour oser affronter la confession, et cela, tu le respectais.

-« Avec plaisir, je serais honorée de pouvoir alléger votre cœur… Suivez-moi, mademoiselle Thornton. »

Les deux femmes se dirigèrent vers le confessionnal au sein de la majestueuse cathédrale, tu regardais le demoiselle du coin de l’œil. Elle était assez jolie, elle te rappelait la personne que tu étais en arrivant au séminaire.
Jeune, innocente et déterminée… Ces années te manquent, mais tu ne l’avoueras jamais… Sauf si Dieu le veut.

-« Je me nomme Cassandre Nasturtium Fynderne. »

Cassandre, Tu as répondu avec son propre nom comme tu le faisais à chaque fois.
Pas fioriture ni de « Lady » demandé au petite gens. Face à Dieu, nous sommes tous égaux, qu’importe se que pensent les princes, nobles et Bourgeois… Même les elfes nt leurs places dans le monde selon toi… Mais tu fais bien de garder cette opinion pour toi.
Enfin, vous arrivez au lieu tant recherché.

Le bois sombre du confessionnal se dressait avec une majesté discrète, incrusté de détails délicats. Les motifs sacrés sculptés racontaient des histoires silencieuses, témoignant du passage du temps et de la piété inscrite dans chaque fibre du bois.

À l'intérieur du confessionnal, une atmosphère feutrée régnait. La lumière tamisée pénétrait à peine par de petites fentes, créant un jeu d'ombres et de lumières propice à la réflexion et à la confession.

Les étagères, discrètement intégrées dans la structure, étaient ornées de textes sacrés et de symboles divins que tu avais disposés au croyant si il avait besoin de se remémorer un passage… Tout le monde ne connait pas les tomes divin comme toi.

Tu indiquas le côté réservé à Hazel, l'invitant à prendre place.

Les bancs étaient rembourrés, offrant un certain confort dans ce lieu de recueillement. Les deux femmes se tenaient de part et d'autre de la grille, séparées par un voile délicat.
Tu pris alors la parole :

-« Je vous écoute, Hazel. »

Avoir la chance de pouvoir apaiser son cœur n'était pas si souvent donné que cela. Surtout quand la vie était prise dans un tourbillon de demande loufoques et de rubans. Hazel était clairement, depuis quelques temps déjà, prise dans tellement de choses à faire. Que ce soit dans le faite de contenter du mieux possible sa mécène... Comme toute les autres clientes de son humble boutique. Oh, qu'Evelynn pouvait lui manquer dans ces moments la... Mais au moins, ici, à cet instant, l'humble personne d'église en face d'elle semblait lui offrir cette petite porte de sortie. Ainsi, la couturière pris plaisir à pouvoir suivre cette douce lumière, sourire toujours inscrit sur le visage comme une marque indélébile.

"C'est un grand honneur que vous m'offrez la, je vous remercie."

Hochant délicatement la tête avec toute la révérence dût à une personne de la Foi, la fille Thornton écouta avec grand plaisir son interlocutrice se présenter. Cassandre Nasturtium Fynderne? Voilà un nom profondément jolie et harmonieux qui offrait la de douces sonorités aux oreilles de l'artiste. Juste avec l'apparence de sa guide, son nom et son aura il y avait déjà plein d'idées de robes qui lui venait à l'esprit. Des choses plus pure et sobre que ce qu'on lui demandait habituellement mais qui ferait clairement honneur à cette dame. L'envie même, dans le futur de créer pour elle commençait déjà à tirailler sa fibre créative mais... Elle n'était pas la pour ça, clairement. Et ce serait clairement déplacé de faire une telle demande. Les vêtements d'une évêque était déjà incroyable de toute façon, son talent ne surpasserait jamais cela...

Se mordant discrètement la lèvre tout en soupirant intérieurement d'une occasion manqué de voir un jour tout un pan de la société pieuse porter ses créations, Hazel continua de marcher aux côtés de l'incarnation de la Foi jusqu'à finalement arriver jusqu'à l'endroit voulu. Le confessionnal. Encore un endroit qui respirait la grandeur de la religion qu'elle suivait depuis sa toute jeune enfance. La beauté du lieu, la force qu'il en dégageait... C'était normal que nombres de gens crachent leurs peines dans un endroit comme celui-ci. Et elle, pauvre petite roturière de pacotille avait alors l'occasion de suivre les pas de nombreux fauteurs pour chercher, toucher du bout des doigts une pointe de délivrance pour son cœur et son âme. C'est avec un léger sourire rassurée que la fille Thornton suivit alors l'invitation de Cassandre de s'installer dans sa partie du confessionnal. Entourée par la divine protection, par les textes sacrés et la grandeur, alors qu'on lui offrait la possibilité de s'ouvrir, la couturière vint d'abord à inspirer profondément.

"Je... Suis un peu perdue. Mon coeur semble si lourd vous savez, comme mon âme. Depuis la mort de ma mentor, depuis sa disparition et ma promesse d'accomplir son rêve je... J'ai l'impression de louper tellement de choses. Je n'ai pas mis les pieds depuis si longtemps dans un lieu Saint, comme si l'orgueil me poussait à considérer que je n'avais pas besoin de votre Lumière pour avancer... Je jalouse parfois tellement mes concurrentes dans leur facilités à sortir plus de robes quand je souffre de la peur de mal faire... J'ai parfois l'impression que, même en vivant de façon simple, l'appât du gain est capable à chaque instant de me faire basculer je..."

Calmant alors son flot de paroles plus ou moins résignée, Hazel se mit alors à garder son "je" en suspend, réfléchissant alors à la suite de ses paroles. Même si la roturière pouvait tout dire à une personne de Foi, quelqu'un de confiance, c'était ses fautes et son envie d'être apaisée qu'elle recherchait.

"J'ai peur... Et je suis aussi si fatiguée... J'espère juste... Pouvoir de nouveau relever la tête sans en subir un poids trop lourd... Pensez vous que je puisse ainsi me racheter, avancer?"

Dans l'atmosphère solennelle du confessionnal, Cassandre Nasturtium Fynderne, tu écoutais attentivement les confidences d'Hazel. Assise de l'autre côté de la cloison, tu percevais la sincérité et la détresse dans la voix de la jeune femme. Le bois ancien du confessionnal semblait presque vibrer, absorbant les mots prononcés avec une intention profonde.

Les paroles de la couturière résonnaient comme une mélodie mêlant regrets, peurs et espoirs. Cassandre, avec ta bienveillance naturelle, tu laissais un silence respectueux planer après les confessions de la couturière, comprenant que certaines blessures étaient trop profondes pour être exprimées d'un seul coup.

Lorsque Hazel suspendit son "je", cherchant les mots pour exprimer le reste de ses pensées, tu attendis patiemment, offrant à la jeune femme un espace sûr pour déposer son fardeau.

Quand les mots revinrent, teintés d'une certaine vulnérabilité, l'évêque que tu es réagit avec une douceur réconfortante.

-« Ma chère Hazel, la route de la rédemption n'est pas une ligne droite, mais plutôt un chemin sinueux. Vous n'avez pas à porter le fardeau seul. La douleur que vous ressentez est le reflet de votre humanité, de vos craintes et de vos espoirs. Nous sommes tous sujets à l'égarement, mais ce qui compte réellement, c'est la volonté de revenir sur le bon chemin.»

Tu marquas une pause, laissant tes mots pénétrer l'atmosphère feutrée du confessionnal. Puis, avec une chaleur empreinte de compassion, tu poursuivis avec douceur.

0]]-« La jalousie, la peur, la fatigue... ce sont des fardeaux communs que beaucoup portent, parfois sans même s'en rendre compte. Vous n'êtes pas seule dans ces sentiments. L'essentiel est de reconnaître ces émotions, de les accepter, mais aussi de les transcender. Vous avez déjà fait un premier pas en cherchant cette lumière, en partageant votre fardeau. C'est une démarche courageuse.»[/i]

Tu laissais ces paroles s'installer dans le confessionnal, puis tu ajoutas avec calme :

-« La rédemption vient à ceux qui cherchent sincèrement le pardon et qui s'efforcent de vivre selon des principes plus élevés. Chaque jour est une nouvelle opportunité de se racheter, de grandir et d'apprendre. Et rappelez-vous, Hazel, vous n'avez pas à rivaliser avec les autres. Votre unique adversaire est la personne que vous étiez hier. Avancez avec foi, et la Lumière éclairera votre chemin.»

Cassandre, tu terminas ces paroles en marquant une pause, offrant à Hazel l'espace nécessaire pour assimiler tes conseils.