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Isleen An Tiarach
Aristocratie
Influence : 307
Race : Elfe

Feuille de personnage
Informations importantes:
Capacités:
Aristocratie
Isleen An Tiarach
Je suis celle qui ramasse le petit bois pour le livrer aux flammes.
Dans les lieux où règne la mort, il y a toujours cette ambiance lourde et pesante, propice aux mystères et aux événements surnaturels. Même respirer face au vécu de cet endroit peut paraître difficile, et même si les morts ne parlent pas ça ne veut pas dire qu’ils n’ont rien à raconter, mais encore faut-il savoir écouter. Loin d’être effrayée, elle trouve entre ces vieilles pierres un sentiment de paix salutaire en ces heures sombres.

À l’automne de son existence, Asrasterin s’accorde un deuxième printemps, déambulant seule dans les couloirs étroits des catacombes munie d’une simple lanterne, comme durant son adolescence, à la recherche de quelques sensations fortes ou bien, d’autre chose ? Elle ne laisse que bien peu de chose au hasard, si cela est cet endroit, c’est qu’il ne pouvait pas s’agir d’un autre lieu. Les catacombes au-delà d’être un lieu peu accueillant, il peut s’avérer assez mal famé et être un point névralgique de toute sorte de criminalités. Mais elle semble n’en avoir cure, grimée à la façon de la faune locale, enveloppée dans des vêtements chauds et lui laissant l’opportunité de se mouvoir à son gré. Elle n’allait tout de même pas explorer un endroit pareil en robe et escarpins.. Bien que l’idée un brin romantique ait pu lui effleurer l’esprit.

Bien entendu qu’elle n’est pas vraiment seule dans ces longs couloirs de carrière lugubres, tout d’abord le dieu sombre est avec elle, et ensuite probablement quelques petites mains dont les ordres doivent être de simplement laisser passer - ou non - la personne qu’elle attendait et de la surveiller.

En réalité, cette entrevue programmée de longue date est davantage un prétexte à fouiner dans des affaires qui ne sont pas les siennes. Affaires dont elle avait entendu des rumeurs et voulant s’assurer de leurs véracités.. Bien sûr qu’elle aurait pu envoyer quelqu’un le faire à sa place, mais elle s’ennuyait à mourir dans sa demeure, à regarder sa broderie se faire toute seule et à écouter les plantes du jardin pousser..

De plus, créature patiente, elle prendra tout son temps pour observer la configuration de cet ossuaire, repérant les signes de passages, puisque même sans être une réelle pisteuse, certains signes de rites ne trompent pas, des sigils dessinés avec du sable, qui certes ont été effacés, mais le sol en terre battue de l’ossuaire trahit à grands cris la manigance. Continuant de faire le tour du propriétaire, elle observe quelques fémurs dérangés sur une pile le long d’un mur, elle entreprend donc de fouiller sans la moindre once de dégoût, n’en tirant rien de plus qu’une pochette qu’elle fouillera plus tard. Et la chasse au trésor s’avère devenir rapidement une partie d’escalade sur un tas d'ossements branlant, à moitié engouffrée dans une chatière. Finissant par trouver l’objet de sa quête, mal dissimulé dans une encoche mal rebouchée par une pierre. Par chance, les pâtisseries et l'inaction de l’ont pas encore assez empâtée pour qu’elle se retrouve coincée.

Chassant de la poussière se trouvant sur le dessus de son crâne d’un revers de main, tout en ouvrant le petit carnet, écrit à la main. «
Amateurs.
» Les arts obscurs ont en réalité bien peu de règles, mais certaines coulent de source, comme celle de ne pas laisser de traces, à commencer par des traces écrites. Tout repose sur des connaissances orales, transmises de génération en génération.

Néanmoins, elle avait à cœur de poursuivre sa lecture, qui ne ressemblait définitivement pas à ce qu’elle connaissait des rites. «
A minuit répéter par trois fois le nom de la personne avec laquelle vous souhaitez communiquer, avant de placer la corneille et les ossements de chats dans le cercle.
» Asrasterin étire un sourire en coin avant de lever les yeux au ciel, si la nécromancie était un art aussi simple cela se saurait.. «
Je me demande bien ce qu’Alexander pourrait nous dire..
» D’un geste vif, elle referme le livre, qu’elle glisse dans sa besace. Il n’y a bien entendu dans ce livre rien de magique ou même de sataniste, et comme la réponse la plus simple est la meilleure : des gamins qui jouent à se faire peur à la nuit tombée.

Il lui reste cependant la poche, qui demeure d’une simplicité étonnante. Elle n’a pas besoin de beaucoup s’en approcher pour percevoir une forme d’odeur de plante et plus particulièrement de fleur, sans qu’elle ne parvienne réellement à en distinguer. Voilà qui est déjà plus intéressant, mais son instinct lui dit de ne pas en faire plus.

De longues minutes s’écoulent, sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. Finalement, elle ressent un frisson lui indiquant une présence, qui peut être tout aussi bien le fruit de son imagination, que quelque chose de réel ou de plus intangible comme une entité. Elle s’adosse contre le mur, croisant les bras sous sa poitrine, comptant les secondes. «
Hail.
» La voix de la petite brune n'est guère plus qu'un souffle. L'air se fait plus lourd et les battements de son cœur se font plus lents, tout comme sa respiration, se préparant à passer à l'action si la situation l’exigeait..


La culpabilité est la cousine idiote des scrupules.