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Valerius II
Royauté
Influence : 154
Race : Humain

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Royauté
Valerius II
Mal en patience
"Chacun se doit de peser ses mots avec soin, car il est une vérité universelle que toute semence, une fois dispersée, dicte la moisson à venir.”

Accordons-nous un moment de réflexion, Valerius.
Le premier jour accueillant la délégation de Jadamur avait à peine débuté dans ses protocoles éreintants, la réception préludant le fastueux banquet était sur le point d'éclore, quand toi, Valerius, éminence d'intelligence et de raffinement, avait choisi ce jour précis pour répandre ton mépris glacial, empreint de dédain, sur ta fiancée, cette même fiancée qui, rappelons-le, était destinée à être le centre d’attention de la soirée. Maintenant, et d’après les échos qui te parvenaient, elle était désormais recluse dans sa chambre, probablement à verser de grosses larmes sur l'amertume d'une existence assombrie depuis que son (bien meilleur) autre futur époux avait eut l'infortune de se faire assassiner pendant ton absence.

Considérons le côté favorable de la situation : ces quelques minutes d’intimité avec la princesse t’avaient permis d'exprimer librement ton mécontentement envers cette femme d’une innocence naïve et simpliste agaçante, trouvant dans cet acte un soulagement et une satisfaction indéniables, bien que tu reconnaisses, non sans une certaine lucidité, la bassesse de ton comportement, indigne d’un véritable gentleman. Le revers de la médaille, cependant, était que tu avais sans doute choisi le pire moment pour agir ainsi, ne pouvant même pas invoquer la colère pour justifier ton geste, car c’est avec froideur que tu avais agis, profitant juste d’une fenêtre pour être horrible. Non, ta conduite n’avait été motivée que par une mesquinerie pure, et à présent, il ne te restait plus qu'à attendre que les conséquences de tes paroles acerbes s'estompent.
Au début, la situation ne t’avait pas semblé trop alarmante. Tu te figurais aisément que le temps étiré de la réception, fastidieux comme toutes ces cérémonies, serait suffisant pour que la princesse Faith retrouve sa contenance et rejoigne la fête, comme le voulait son rôle. Mais à mesure que les minutes s’écoulaient sans signe favorable de ton valet allant dans ce sens, l'ombre de l'incertitude commençait à planer. Et si elle ne se remettait pas comme tu l'avais anticipé ?

« L'absence de la princesse est... remarquée. » Ces mots, prononcés avec une finesse calculée par le Premier ministre, Lord Ashford, te ramènent brusquement à l'instant présent. Ton regard balaye le cercle de vos compagnons, membres éminents de la délégation, y compris le frère de la princesse Faith, représentant de son père en Albion, dont la nervosité est palpable. Ils te fixent, escomptant visiblement une explication qui dissiperait le mystère de cette absence inattendue. Portant lentement ton verre de vin à tes lèvres, tu marques une pause avant de répondre d'une voix posée, masquant habilement ton trouble sous un voile de sérénité.  « Ne vous en faites pas, Lord Ashford, affirmes-tu avec une assurance feutrée, la princesse est encore bouleversée par le décès de mon frère. Les émotions sont un fardeau lourd pour elle, mais soyez certain qu'elle nous rejoindra dès qu'elle se sentira prête. » Ta réponse semble les apaiser. Bientôt, la conversation dérive vers la sensibilité émotionnelle des femmes, un thème récurrent parmi les hommes mariés de la cour et du parlement. Tu hoches la tête avec une gravité solennelle, tout en observant discrètement la réaction de chacun. Ne dit-on pas que pour préserver la paix du foyer, il faut non seulement reconnaître la sensibilité féminine, mais aussi s'abstenir d'en jouer ? Prends note, Valerius.

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Yeux sombres, cœur cruelAn unwavering beacon bound by a crown of thorns, his heart a silenced tempest in a cage of duty.
KoalaVolant
Rodrigo de Volta
Aristocratie
Influence : 155

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Rodrigo de Volta
Décidément, la mémoire avait beau être traitresse et perfide à bien des égards il arrivait de temps à autres qu'elle ne s'associe guère aux affres du temps afin d'offrir une perception faussé de souvenirs précieux, Stirlingham Palace, combien de temps déjà cela faisait-il que l'hispanien n'avait guère parcouru ces antiques salles ? Au moins une voir quelques décennies, ou une poignée d'année, difficile à dire car à mesure que le temps passait, son rapport à ce qui fut évoluait de même. La nostalgie disait-on ? Peut être, peut être. Il se souvenait encore après tous de l'émerveillement et des étoiles dans les yeux propre à sa première visite même si après coup les lieux n'avaient à dire vrai rien de plus que le propre Palais del Rey de Hispania. Pure chauvinisme que cette pensée ci mais il fallait donner le change après tout et ne point trop concéder aux cousins insulaires.

Fis de ces pensées quelconque toutefois, l'heure n'était en effet guère à ces mesquineries et détails frivoles destinés à passer le temps en traversant les interminables couloirs menant à la salle du trône. Après tout, cette soirée était à marquer d'une pierre blanche puisqu'il s'agissait d'un évènement ayant son importance, pas de là à être vital ou essentiel mais tout de même. Les relations entres composantes d'une même nation séparés par des milles et des milles de pans nautiques étaient toujours complexes et la distance en pire ennemie de l'absolutisme imposait toujours des compromis afin d'être tenue en échec pour préserver la paix sociale.

Ah Jadamur, joyau d'Albion, gemme adorée aux mille et unes rentes obtenus après de mains efforts à travers les générations, une pièce maîtresse de joaillerie pourtant fugace et convoitée par les envieux de ce bas monde qui se comptaient par légions. Une habile manière que de cimenter et consommer l'union pour le siècle à venir d'user du plus vieil outil à disposition des monarchies à savoir les liens du sang, le mariage. Oh Dios que Don Volta en était devenu un expert en la matière de par sa propre expérience. Pour autant, la théorie et les faits concrets étaient deux choses distinctes et quiconque tendait l'oreille aux on-dit et murmures des petits oiseaux piaillant, parfois avec aussi peu de tact qu'un pachyderme débridé, pouvait entrapercevoir l'amertume et l'expression manifeste des visions étriqués qui contraignaient à un absurde statu quo.

Un Baril de poudre avec divers acteurs cherchant à renverser un brasero sur le tout. Que demander de plus ? Pas grand chose et à dire vrai l'on pourrait bien s'en passer. C'est là la pensée de bien des gens à commencer par le plus Grand des Grands dont la présence aujourd'hui à la cour pour attendre aux festivité se teinte de devoir vis à vis de son Seigneur-Lige autant que par piété familiale. Qui a dit que l'on ne pouvait pas mêler le travail à l'agréable après tout ?

Fier comme un coq, et à raison, fringuant vétéran, plus Grand des Grands d'Hispanis, Don Volta avait sorti pour l'occasion le grand jeu, ce qui ne lui était guère commun sauf lors de ses séjours à la cour d'Hispanis. L'aristocratie péninsulaire avait d'ailleurs à ce titre ces propres codes vestimentaires et d'us, n'en déplaise aux paltoquets pointilleux d'Albion dont certains avaient déjà fait les gros yeux sur le chemin. Non pas qu'ils osent émettre une objection eux même de peur de toucher à l'honneur d'un grand, après tout réputation faisait déjà bien effet lorsque l'on savait de l'intéressé qu'il adorait se complaire en duels d'estocades et autres jeux de lames autant qu'il considérait son honneur comme sacré.

Et puis en soit, ne fallait-il donc pas faire preuve d'un mauvais goût flagrant pour remettre en question le port de la fraise associé aux plus prestigieux costumes de notre temps qui avaient toujours fait fureur tout au long du siècle d'or en Hispanis ? De plus, le chapeau à Panache était l'outil le plus essentiel de tout gentilhomme qui se respectait, plus imposante était la plume, plus glorieuse la renommée. C'était aussi un privilège de rang permettant de marquer allègrement les différences de statut par ailleurs, seul un Grand, un Pair de tête couronné pouvait conserver son couvre-chef en présence de monarque. La hiérarchie était importante après tout, et ici la "bonne société" n'aimait-t-elle pas jouer à écraser son prochain de rang inférieur par tous les artifices imaginables ?

Certaines choses ne changeaient guère peu importe la contrée. Pas même les regards teintés pour certains d'étonnement et pour d'autre curiosité à son arrivée sur le site des festivités. Pommeau d'une canne dans une main, rosaire en argent dans l'autre, symbole tacite et édifiant de ses liens avec le parti des dévots de la péninsule hispanique, les outils essentiels de tout pieux gentilhomme. De brefs regards ci et là toutefois en disent sur l'état des choses et il y a un détail notable qui saute aux yeux dans toute cette auguste assemblée. Où diable est donc la Princesse ? Cette union si symbolique ne peut point fonctionner en termes de spectacle si il n'y a qu'un acteur bon sang. Peut-être les on-dit sont ils plus proche de la réalité qu'on ne le pense.

Même sans être un adepte des messes-basses de la cour et des jeux mesquins d'influence de la noblesse, il apparaît évident que cette situation n'a rien d'anodin et va donner lieux à des opportunités pour certains. Un petit feu de forêt qui menace en d'autres termes de tourner à l'incendie. Heureusement, c'est le devoir de tout chevalier qui se respecte de secourir les êtres en détresse et notamment les monarques mis en difficulté malgré eux. L'honneur le commande ! Et comment contre-t-on un incendie en devenir ? En allumant un contre-feu et en accaparant l'attention pour gagner du temps. Heureusement que les grandes familles même en des terres lointaines ont toujours à disposition près d'eux un laquais dévoué, ce petit valet dédié pouvant agrémenter une entrée comme on le faisait aux temps jadis et comme on le fait toujours de temps à autres et le cas échéant d'annoncer certains invités prestigieux. De simples mots suffisent afin d'entamer le premier acte d'un jolie spectacle d'illusioniste : "Servidor. Annoncez moi." Et le rideau se lève alors.

<< Su Gracia el Conde-Duque de Ponta-Malva, Marquès de Silistra-Blanca, Barón de San-Mogador, Fraganza y Estaña, Señor Comandante del órden de caballeria de Santiago del Ponente, cuchilla de honor del órden del Toisón de Oro, embajador de su majestad el Rey Felipe VI de Hispania, Don Rodigo de Volta. >>

Une voix puissante, un accent prononcé et cela dans un hispanien parfait et naturel, rien de plus normal pour un serviteur du trône de la péninsule. Et surtout, le plus important, une annonce digne de ce nom captant l'attention et pouvant distraire de l'absence très remarquée de la Princesse. Après tout, si ils n'ont d'yeux que pour Don Volta, ils ne pourront pas s'adonner à des mesquineries sur le dos de son Altesse Faith ni de sa Majesté Valerius.

Quoi qu'il en soit, le Grand dont ladite appellation prend désormais tous son sens pour ceux qui encore ignoraient sa réelle portée, s'est déjà élancé à travers les lieux, le port altier, un large sourire sur le faciès, canne à la main et avec un pas assuré. Filant à travers foule, saluant avec politesse quelques vieux briscards et éminences du cabinet de guerre qu'il a eut le plaisir de cotoyer plus d'une fois ainsi que quelques habitués des us d'Hispanis, il ne s'attarde pourtant guère plus de raison, n'ayant qu'une destination à l'esprit qu'il atteint en quelques gracieuses mais puissantes enjambées. Ce avant de s'emparer de la bordure de son couvre chef de sa main livre avant de retirer ce dernier, et de quelques moulinets du poignet exécuter une révérence, chapeau à panache saisie dont seul les aristocrates d'Hispanis ont le théâtral secret.

<< Honneur et Gloire à la maison de Windcroft, félicité et prospérité pour le Royaume d'Albion, chéri de notre père qui est aux cieux. Mon cher neveu, votre majesté. >>

Se rehaussant après ce début de prestation de tel manière à être vissé à nouveau une main sur sa canne et son superbe et imposant panache sur son crane, il porta ensuite sa main nouvellement libre à sa poitrine, là où l'on pouvait penser que se trouvait plus ou moins son coeur, ce afin de saluer le compagnon de discussion du Roi, ce serait impoli après tout d'ignorer machin... Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui !

<< Lord-Ministre, votre grâce. >>

Ceci fit, formalités "expédiés", il recadra immédiatement son regard tel un automate vers son NEVEU FAVORI auquel il avait au delà de la volonté de lui épargner quelques soucis en attirant bénévolement l'objet des calomnies sur sa personne, quelques mots tout de même à convoyer. Après tout il demeurait là au nom de son Beau-Frère el Rey Felipe, ce qui sous entendait qu'il y avait plus à l'oeuvre nécessairement.

<< j'ose espérer que vous trouverez la force de pardonner à ce vieux chevalier de s'imposer à vos augustes présence en cette soirée, sa mission du jour est de ait d'une grande importance. Mon très cher beau frère, de par ses obligations qui le contraignent à demeurer en ses terres m'a confié l'insigne honneur de venir convoyer quelques uns de ses mots en l'éternelle Albion. Entre autre, notamment ses amitiés les plus sincères une nouvelle fois ainsi que ses condoléances vis à vis du trépas de feu votre frère son cousin. Soyez assurés que le Royaume d'Hispanis tout entier se tiens à vos côtés dans cette épreuve et retiens son souffle en l'attente de contempler un règne qui marquera durablement l'histoire de ce monde. >>

A bon entendeur, qui a dit que les adeptes des champs de batailles ne pouvaient faire preuve de subtilité ? Quoique, c'était peut être parler trop tôt tant il était aisé de deviner que au delà des quelques sens dissimulés de manière éparse, le Grand brûlait d'évoquer d'autres sujets que les banalités politiques.