Reginald Windcroft
Royauté
Influence : 196
Race : Humain

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Royauté
Reginald Windcroft
““C'est de la confiance que naît la trahison.””Avec Hazel Thornton


Le 20 de ce mois entre 15 et 19h… Il ne me laissait qu’une fourchette de quatres petites heures pour rendre hommage à notre aîné. Ni plus, ni moins. Qu’est-ce que donc que 4h dans une journée ? Absolument rien ! N’aurait-il pas pu me laisser au moins choisir les horaires ? Me laisser au minimum décider de n’importe quel instant dans cette simple journée ? Non n’est-ce pas… Monsieur sa Majesté le nouveau roi décide de ressembler absolument à son prédécesseur. Soit, qu’il reçoive donc la même fin !

Je m’en veux presque aussitôt d’avoir pensé ça. Malgré nos différends, je ne souhaite pas sa mort pour autant, surtout pas si je me retrouve, ensuite, avec le poids des responsabilités sur les épaules. J’aimerais juste qu’il se décide vite à me considérer de nouveau comme un membre de la famille, comme le prince que je suis. Est-ce trop demander ?...

Si il y a bien une chose que je sais, c’est bien le fait que je ne vais pas leur donner l’occasion de m’enlever le peu qu’il me reste. Il est attendu que cette visite se déroule dans le respect du protocole établi n’est-ce pas ? Alors soit, je vais leur montrer à quel point ils se privent d’un Prince qui pourrait faire tellement pour ce pays et cette famille ! J’allais être irréprochable !

Je l’étais quand mes pas raisonnèrent sur le marbre blanc de la chapelle, vêtu tel le Prince que je suis, le dos droit, propre et sobre. Je me tenais au respect de l’étiquette dès mon entrée au palace jusqu'aux grandes portes sculptées de la dernière de demeure des Windcroft.

L’écho de mes pas et le silence des morts furent mes seuls compagnons pendant les premières minutes d’hommage. Un hommage mué en règlement de compte inaudible. Les yeux rivés sur le cercueil, je maudissais toujours autant ce frère qui m’avait délibérément laissé à l’abandon. J’avais ressenti bien plus de peine, de souffrance et de regret pour le décès de notre Père. Malgré mes efforts pour essayer de ressentir de la compassion pour lui, je n’y parvenais pas. Ma rancune était bien trop tenace. Le ressentait-il de là-haut ? Guidait-il du paradis les choix que prenait désormais Valerius à sa place ? Qu’il essaye donc, l’Unique lui-même m’avait gratifié d’un signe. Je trouverais ma place et je serais le meilleur Prince qui n’ai jamais parcouru ses terres. Meilleurs même qu’avait pu l’être Alexander. J’étais décidé et prêt à tout pour cela.