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ConnexionUne occasion de respirer, de faire le vide. Retrouver racine avec un lointain souvenir. Celui de deux femmes se retrouvant dans la douce campagne le temps de quelques jours pour se ressourcer dans la nature. Loin de la ville, de sa pollution visuel, de son monde et de ses bruits. Loin, juste un peu, de ses responsabilités. Même si ce n'était pas comme avant, même si ce n'était pas avec Evelynn, il était temps pour Hazel de voir son esprit retourner à la chose la plus simple qui existe : La nature. Oh, bien entendue, elle n'avait pas pût se permettre, comme à l'époque, de prendre une semaine complète loin de tout ce qui existait avec sa mentor. D'une part Selen n'aurait certainement pas voulu voir sa couturière disparaitre aussi longtemps. Et puis il était aussi hors de question de laisser Lénore trop longtemps toute seule. Déjà, le simple fait que cette petite existe comme son apprentie lui permettait de voir l'extérieur de la capitale au moins deux jours. Elle ferait du rangement, achèterait ce qu'il fallait pour le retour de la jeune femme sans compter les différentes tâches habituelles.
Si il y a quelques mois à peine, le simple fait de quitter la boutique plus d'une journée pour des raisons autre que commerciales lui aurait été impensable... Ici, c'était avec l'esprit léger qu'elle avait pris le large. Il fallait parfois faire le nécessaire pour ne pas exploser entourée par la pression et les responsabilités. Pour son retour, elle avait de toute façon fait une promesse d'un délicieux cadeau pour sa Muse afin de pardonner sa légère absence et le probable retard qui aboutirait sur une robe. Plus qu'à espérer que le tout serait suffisant pour éviter une quelconque punition...
Il avait fallut une longue période de marche ainsi qu'une bonne heure de recherche pour retrouver le coin de ses souvenirs. Une légère colline surplombant coin d'eau, forêts et fermes. Le coin parfait en somme pour toute personne appréciant simplement s'installer et dessiner. Venue avec ses feuilles et de quoi peindre, la fille des Thornton fit en sorte de s'installer. Restant alors debout, inspirant tranquillement l'aire pure d'un monde qu'elle ne connaissait finalement que trop peu. En tant qu'habitante de la capitale, la campagne n'était pas quelque chose qui lui parlait tant que ça. Fille de roturière, pourquoi quitter la Grande Ville? Trop peu d'argent pour envisager le moindre écart, trop investie dans la grandeur de son pays pour aller ailleurs que dans la capital. Alors forcément, la première fois qu'elle eut l'occasion de passer une semaine entière hors de tout cela en compagnie de sa mentor... C'était l'exploration. L'amusement. Le plaisir. La vie, le monde offrait tellement de beauté... Si sa promesse ne la contraignait pas finalement à rester sans arrêt entre quatre mures, peut-être qu'elle aurait voyagé à travers le pays, mais au moins avait-elle ceci pour se détendre un minimum.
La beauté d'un cours d'eau, son bruit délicat, son mouvement perpétuel. La grandeur silencieuse et immobile des arbres. La vie si fluide des animaux d'une ferme... C'était si différent, si exaltant, si reposant. Un puits d'une beauté sans fond qui permettait de se plonger dans un astre totalement différent de la recherche pour fabriquer des robes. Nulle doute qu'à son retour, il y aura des millions d'idées qui viendront s'insérer dans son esprit pour offrir un futur resplendissant à ce monde de la mode! Des choses plus colorés, plus vivante. Des accessoires plus proche du naturel? Des fleurs, des feuilles? C'était probable, mais il faudrait des choses fraiches, qui arriverait juste avant la soirée où le jour même pour profiter d'une splendeur éclatante...
Reprenant une nouvelle inspiration, Hazel se mit alors à commencer sa peinture. Elle avait bien plus l'habitude des traits fins et sombre de ses robes sur le papier de son bureau, c'était la son plus grand talent pour ses schémas de robes. La vrai peinture? Elle n'était qu'une humble débutante. Assez talentueuse pour que ça ressemble à quelque chose, mais pas assez pour que cela vende du rêve. Toujours est-il que c'était un bon moyen de se détendre. Et qu'y avait-il de mieux pour accompagner le tout qu'une douce chansonnette? Ainsi, c'est de sa douce voix, peignant le paysage, que la fille des Thornton laissa un chant d'enfant sortir. Assez fort pour remplir l'aire autour d'elle d'une mélodie qui lui rappelait ses nombreuses heures à aider sa mère...
Hazel Thornton
Roturier
Influence : 1084
Race : Humaine
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